Avant même l’acquisition des « immeubles » le 22 février 2003 une expertise a été demandé et réalisée par le Bureau d’Etude VIRELIZIER , expertise donnant un diagnostic et proposant des travaux pour une « consolidation pour sauvegarde ».
En effet il s’agissait de remédier en urgence au problème de sécurité (menace d’effondrement de la façade sur rue) et d’arrêter la détérioration. Pour cela le B.E a proposé deux lots de travaux :
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Lot 1 : déblaiement du chantier et sécurisation de la façade centrale.
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Lot 2 : maçonneries, mise hors d’eau provisoire
Sur cette base une déclaration de travaux a été déposée le 1er août 2003 et des demandes d’aides formulées auprès de la DRAC, de la Fondation du Patrimoine et du Conseil général.
L’entreprise VIDAL a été retenue pour le lot 1: devis de 33000 Euros approuvé le 25/3/2004
(le lot 2 n’a fait l’objet que d’une estimation par le BE : 27700 Euros, aucune entreprise ne pouvant chiffrer avec précision tant que le déblaiement notamment n’aura pas été réalisé)
La Fondation a octroyé son label le 25/3/2004. Le Conseil Général a accordé le 8/3/2005 une aide de 12000 Euros pour un montant de 60 968 Euros. La DRAC n’a pas eu de possibilités de financement sur cet exercice.
1er Tranche 2004-2009
Lot 1 Deblaiement et mise en securité (2004-2007)
Le lot 1 comprenait la mise en place d’étais et d’épaulement au travers de la rue appuyés sur la façade de madame GEORGES qui a bien voulu en donner l’autorisation. Ces travaux ont été réalisés durant l’été 2004.
Il a fallu quatre lettres recommandées et la menace d’une procédure judiciaire (suite à la prise d’un arrêté de péril par la mairie) pour que l’entreprise finisse par intervenir en avril 2006 ; toutefois le BE a précisé que les épaulements ne pourraient être enlevés qu’après les travaux de maçonnerie.
Lot 2 Maçonnerie (2008)
Pour la réalisation du 2e lot de nombreuses entreprises ont été consultées et vu la difficulté et la conjoncture seule l’entreprise GAU a répondu mais pour un coût trois fois supérieur à l’estimation du BE.
Madame GEORGES a engagé une procédure en referé visant à enlever les épaulements..
Le jugement qui prévoit une pénalité par jour de retard.. a été rendu le 15/4/2008.
Faute de trouver une autre entreprise les travaux sur la partie encore debout de l’immeuble 15 (réfection de la toiture, reprise du mur existant…) ont été différés. Le devis modifié s’élève aux environs de 50 000 Euros.
Lors de l’examen des lieux avec l’entreprise il s’est avéré que la « réouverture » des arcades n’était pas possible dans des conditions intéressantes en maintenant la façade en l’état.
Une réunion sur place en présence des BE et à laquelle était convié l’Architecte des Bâtiments de France a permis de préciser ces faits et a justifie la demande d’abaissement de la façade formulée lors de la demande de démolition du 7/4/2008.
Le permis de démolir a été accordé le 13/6/2008 et les travaux ont été terminés en novembre 2008 (les etais etant enlevés dans les temps impartis)
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La façade sur la rue a été abaissée avant la reconstruction totale du mur de refend ce qui a permis d'integrer à ce mur les petites fenetres recupéres ainsi qu'une niche qui était cachée sous l'enduit (bien entendu l'ensemble des elements des fenetres ont été recupérés)
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Suite à un différent sur le montant et la nature des prestations l’entreprise (qui produisait des « factures » à l’avancement des travaux sur la base de % de réalisation des articles du devis) a engagé une procédure judiciaire en recouvrement.
Le jugement rendu le 4/01/2010 en faveur de l’entreprise sur la base du Code civil ? a été contesté
2er Tranche 2011
Avant | ||
Aprés |
La réalisation des derniers travaux (réfection de la toiture, reprise du mur existant …de la partie encore debout de l’immeuble 15) a nécessité l’établissement d’un nouveau descriptif quantitatif et le renouvellement de la déclaration des travaux le 25/05/2010
De même une demande de nouveau label de la Fondation du Patrimoine qui n’a pu être accordée qu’en 2011 (le 5/5/2011)
L’avis de l’ABF étant différent sur le label une explication a été donnée et acceptée.
Trois devis ont été demandés, ils varient du simple au double et le mieux (et moins) disant est l’entreprise SBPR (qualifiée qualibat restauration) qui a été retenue.
A noter que contrairement aux autres entreprises la SBPR n’a pas prévu de plancher béton.