LES RESINEUX
De la Forêt à la Scierie
A- Données générales actuelles (chapitre identique à celui sur les feuillus: chataignier..)
A1- Eléments du contexte local.
B1- Survol des techniques employées et de leur évolution (paragraphe identique à celui sur les feuillus: chataignier..)
B2- Les orientations souhaitables ((paragraphe identique à celui sur les feuillus: chataignier..)
B3- Les essences de résineux – leurs utilisations – leurs propriétés
C- Bibliographie et données complémentaires (chapitre identique à celui sur les feuillus: chataignier..)
C2- Essences – propriétés – usages
A - Données générales actuelles
A1- Eléments du contexte local
Historique:
La forêt "historique" de surface trés reduite du fait de l'elevage et de l'agriculture a connu un minimum au debut du XIXe avec l'essor des verreries, des forges, des teintureries... et bien sur du chauffage domestique et de la construction liés au developpement de la population.
L'occupation ancienne peut etre approchée par notamment les cartes de Cassini (1749-90) et de l'Etat Major (1818-66) dont la digitalisation est en cours (projet CartoFora)
Une premiere analyse a été réalisée sur le perimetre des Parcs regionaux et notamment du PNRLR
Alors que le chene et le chataignier dominaient il semble que les resineux ont été introduits qu'au debut du XIX e d'aprés les documents communaux (diagnostic de la premiere charte) et les utilisations pour la construction (charpente de la cathedrale)
Situation actuelle:
La région de St. Pons a perdu en grande partie son caractère agricole même si au Nord (plateau du Somail) et à l’Ouest subsistent des zones d’élevage, quelques cerisiers à l'Est et de la vigne au Sud.
Sur les parties hautes notamment bâti et murets en pierre sèche témoignent encore de l'activité d'élevage, il y a plus d'un siècle.
La forêt couvre aujourd’hui prés de 80 % de la surface. On distingue trois étages forestiers :
-les basses collines (dits avants monts) occupées par des taillis de pins surtout d’Alep et des chênes surtout verts.
- la zone dite du piémont (montagne noire....) ou le chêne pubescent (chêne blanc) côtoie le châtaignier et le cedre
- la zone de montagne (Somail) où l’on trouve des essences autochtones (hêtre, sapin pectiné) et introduites récemment (épicéa commun, douglas, mélèze, pin)
Des feuillus divers sont aussi présents (frêne, merisier, érable, …)
Carte représentant les essences dominantes.
Carte IFN forets v2 (2018)
Cette forêt est encore considérée comme de 1 ère génération. Sa surface a quasiment doublé depuis la fin du 19eme siècle grâce à d’importants boisements à cette époque pour la restauration des terrains de montagne due à la deprise agricole et aux inondations, puis après la deuxième guerre mondiale, notamment dans les années 50 (montagne noire et somail) pour la production de bois du fait de la reconstruction.
Et enfin lors des années 80 le Fonds Européen d'Orientation et de Garanti Agricole (FEOGA) a permis d'effectuer des boisements ou reboisements conséquents. (Plus de 4000 ha/an de 1980 a 1982 pour la région Languedoc Roussillon).
La sylviculture récente dans notre région n’échappe pas aux principes de la société actuelle : rentabilité à court terme, simplification.. ce qui se traduit par de la monoculture peu suivie et donc des problèmes et risques notamment sanitaires et environnementaux.
Comme pour l’agriculture une prise de conscience et de nouvelles pratiques se font jour : gestion durable de la forêt, forêt irrégulière et jardinée (SICPN promue par PRO SILVA et sylvACCTES d’autant plus nécessaire que le changement climatique est de plus en plus prégnant.
Une « bonne sylviculture » passe par l’établissement de plan de gestions à actualiser car la forêt grandi et se développe dans un environnement qui lui même évolue. Ce plan est obligatoire pour les surfaces de plus de 20 hects.
Les arbres sont victimes de
- pollutions telles que les pluies acides qui ne semblent pas concerner le territoire.
- phénomènes naturels tels que des tempêtes et surtout de sécheresses qui avec le réchauffement. climatique vont s’accentuer.
- d’absence de biodiversité notamment du fait de la monoculture / sylviculture pratiqué jusqu'à présent .
- de leur situation parfois inadaptée.
Ainsi affaiblis, les arbres sont plus sensibles aux insectes :
- Le scolyte : insecte qui fait des dégâts sous l’écorce jusqu’au dépérissement de l’arbre (surtout les sapins et épicéa).
- Le cynips : insecte qui forme des galles sur les feuilles du châtaignier.
- L’lysobe, qui écorce les jeunes plants des résineux.
- L’orchestre qui perfore les feuilles du hêtre.
- La chenille processionnaire.
Mais aussi aux champignons tels que:
- Le fomes touche essentiellement les épicéas et les pins. Son impact sur le douglas est pour l’instant limité.
- Le chancre dans microfissure des châtaigniers et des mélèzes.
- L’encre maladie du chataignier due à un champignon du sol qui attaque les racines.
(Source feuilles forestières).
Le bois a été dans le passé beaucoup utilisé pour la :
-construction (pans de bois) toutefois l’absence de reste de ce type de construction suppose peu de forêts exploitables à cet effet dans la région, mais les ouvrages particuliers (charpentes, menuiseries, planchers) en etaient tirés.
-La marine puis l’industrie (forges, verreries qui se trouvaient au début en forêt..).
-le charbon, puis le pétrole ont pris le relais mais la moitié de la production part toujours en chauffage.
Aujourd’hui l’exploitation qui ne couvre que 30 % de l’accroissement annuel des forêts en L.R. (toutefois cet accroissement est quasiment récolté en résineux) doit faire face à de multiples défis dont :
-l’envahissement des produits à base de pétrole (plastique).
-la standardisation et l’industrialisation qui a entraîné la disparition de nombreuses petites scieries.
-le morcellement des propriétés et le relief.
-les accès et la desserte difficile.
Toutefois la diversité tant des essences que des âges et des qualités des bois fait émerger de multiples débouchés notamment en synergie et locaux en matière d’énergie.
Pour tenter de surmonter ces difficultés de multiples organismes ont été constitués et des procedures specifiques menées telles que les nombreux plans, et les Chartes Forestieres de Territoires. Le document consacré au Bois contenu dans l'onglet "actions collectives" en rapporte tous les elements
B1 - Survol des techniques employées et leur évolution
Bien sur il y a encore peu de temps l’on faisait appel pour la construction aux forêts locales, ce qui donnait des bois adaptés aux conditions climatiques et donc utilisables en extérieur sans difficultés.
C’est lors de la période d’hivernage, pendant descente de la sève (novembre à mi février) mais aussi en lune descendante (ce qui donne un bois plus nerveux et homogène), et par jour froid que l’on procédait à l’abattage pour que la conservation (résistance aux champignons, aux insectes..) soit optimale.
L’équarrissage à la hache, puis à la scie, à partir du XIe siècle qui prenait du temps était réalisé sur place, ce qui facilitait le séchage durant (I) 2 ou 3 ans et le transport (moins de bois et de poids, pièce non ronde).
Pour la charpente, le séchage pose peu de problème car le bois ne se rétracte pas ou très peu en longueur.
Au début on utilisait des bois de brin (bois jeunes donc faibles section et droits) pour réaliser notamment des charpentes formées de « chevrons formant fermes » remplacés au XIVe siècle par des formes plus conventionnelles.
Ce type de charpente revient au goût du jour du fait qu’elle se prête facilement à la mise en place d’isolation tout en permettant l’utilisation de l’espace en sous-pente. De plus elle peut être préfabriqué en atelier (caissons).
La hache a été remplacée par la tronçonneuse dans les années 60, alors que les chevaux et bœufs avaient depuis le début du XXe siècle et notamment la fin de la guerre été remplacés par des tracteurs, puis après 1945 les gros camions et gros engins sont apparus remplaçant le flottage.
Dans les années 80 apparaissent les machines combinant abattage – ébranchage – tronçonnage.
Ces grosses machines en nombre limité (10 à 20 / département) nécessitent donc des coupes importantes. Par ailleurs leur impact sur le sol, la végétation, entraine des incompatibilités : sols détrempés, régénération de la plantation en cours. L’on estime à près de 90% la mécanisation du bûcheronnage des résineux, tandis que celle des feuillus moins adapté ne dépasse guère les 10%.
Nous n’aborderons pas la « sylviculture » qui comme toute intervention requiert un savoir faire d’autant plus « difficile » qu’il s’adresse à du vivant. De nombreux organismes aident à cet effet à commencer par le CRPF-FOGEFOR-PROSYLVA-laforêtbouge.fr
Jemeformepourmesbois.fr
Toutefois généralement le principe suivi est le suivant :
1 le forestier repère les sujets dominés, les plus malingres qui ne deviendront jamais de beaux arbres.
2 leur suppression avec ceux mal conformés, conditionne l’épanouissement progressif des beaux sujets.
Ainsi la gestion consiste à une série d’ajustements successifs, le but étant d’obtenir à terme les beaux « bois » pour la construction, l’ensemble étant conforme au plan de gestion ou au code de bonnes pratiques.
Mais pour la forêt irrégulière l’on recherche aussi à mettre en lumière de façon à favoriser la régénération naturelle.
B2 - Les orientations souhaitables
Les orientations actuelles qui revêtent une grande importance dans la mise en place de circuits courts et d’une forêt plus naturelle sont :
Bien sûr en premier lieu, une forêt irrégulière voire jardinée (essences différentes).
Le regroupement des propriétaires (associations ASLGF).
Au delà des plans de gestion pour les grands propriétaires, la diminution de l’agriculture intensive, des agriculteurs résidants . . . militent pour un regroupement des propriétaires pour réaliser des travaux coordonnés et conséquents (seuls rentables actuellement).
Le métier de bucheron, comme tous les métiers manuels a subi une désaffection du fait de sa pénibilité et son image de « non moderne ». Un regain d’intérêt semble se manifester par un retour au contact de la nature et une revalorisation par la connaissance de la sylviculture, notamment « jardiné » et ainsi par un métier étendu à celui de gestionnaire terrain (formation : éco-gestionnaire forestier récoltant » au CFPPA de Carmejane (04).
La scie mobile, renouant avec le passé, la scie mobile (aux multiples formats) en complémentarité avec les petites scieries conventionnelles permet d’optimiser le circuit court. Elle permet au propriétaire forestier de disposer des produits dont il a besoin en tant qu’auto constructeur ou constructeur. Mais aussi à l’auto construction de trouver par l’intermédiaire du scieur, des bois locaux près de chez lui. C’est ce qui revient le moins cher et consomme le moins d’énergie.
Cerise sur le gâteau, les liens du circuit sont plus nombreux et plus intenses (rassemblements de sylviculteurs, choix des arbres, explications..).
Le problème ? Des gros bois (2) :
Le gros bois (diamètre > 60 cm) qui sont de plus en plus présents posent problèmes dans le contexte actuel :
1 - D’une part les grosses scieries équipées de canters ne peuvent pas les traiter.
2 - D’autre part les grosses poutres tirées de ces gros bois ne sont plus guère « promues » et appréciées (présence de gros nœuds)(3) on leur préfère les poutres en lamelle, celle-dont les performances sont plus « sécurisantes » ? (homogénéité et caractéristiques à court terme ?). La question de la flèche admissible qui est le plus souvent le critère déterminant n’est-il pas excessif ?
Pourtant globalement l’aubier étant moindre le rendement matière qui dépend de la scie (ruban) et du savoir faire de scieur et la résistance mécanique du bois (C30 et plus) sont meilleurs.
Quand l’on fait voit ce que les anciens ont construit qui est beau et qui tient depuis malgré les sollicitations du temps … l’on se demande si le choix de la sécurité « excessive » du court terme n’est pas une erreur.
Il en va de la survie et pourquoi pas de la renaissance des petites scieries de proximité.
Des propositions visants à engager ces orientations ont été formulées dans le cadre des actions collectives notamment au niveau de la charte forestiere du haut languedoc. (actions collectives)
(I)Le séchage du bois (qui a une humidité comprise entre 70 et 80 % à sa coupe), est nécessaire avant sa mise en place car il provoque un retrait
Durant les 15 premiers jours il se resuie (perte de l'eau libre) et le taux d'humidité passe à 50%.
L'on compte pour le chêne un séchage de 1 cm/ an.
Pour que les déformations soient minimales il doit avoir un taux d’humidité de :
- 15 à 16 % à l’intérieur
- < 10 % meubles
- Compte tenu des déformations admissibles sur les éléments de structure, le taux admis est <20 %.
(2) Gros bois et très gros bois, représentant ¼ du volume sur pied (source IGN 2014 pour la France).
Bois moyen BM de 30 à 45 cm.
Gros bois GB de 50 à 65 cm.
Très gros bois TGB >70 cm.
(3) Les parties avec gros nœuds (surbille) sont dissociées.
B3 - Les essences de resineux adaptées – leurs utilisations – leurs propriétés
Nous nous proposons de rassembler ici les principales caractéristiques des différentes essences qui trouvent leur usage dans la construction y compris l’aménagement urbain, essences présentes ou intéressantes localement.
Ls résineux retenus sont : le sapin, l’épicéa, le douglas, le mélèze, le pin, le cèdre.
Comment savoir reconnaitre les resineux (a partir des feuilles et des fruits)
SAPIN
Essence autochtone, il est dénommé sapin pectinée voire blanc du fait de la couleur du bois. On le reconnait à ses petites aiguilles en double rang opposées - plates, non piquantes. Il peut atteindre 40 à 50m et 200 à 300 ans. Il fructifie à partir de 60 ans (tous les 2 à 3 ans).
A l'origine du sapin de Noel dont l'usage remonte à la fin du XIXe siècle; aujourd'hui cette appellation est détournée par les Epicéas et Douglas, alors qu'il garde plus longtemps les aiguilles après avoir été coupé.
Utilisations: charpente / menuiserie / caisserie (cercueil..), violon, piano / les comportes en bois de sapin fabriqué dans de nombreux villages des Pyrénées / exceptionnellement mat de navires.. Poteaux, étais de mine (craquant avant de rompre) / pates a papier, résine médicinale.
En petite quantité il se situe à l'étage montagnard, à partir de 800m où le climat est humide (plus de 1000mm/an) et assez froid (versants nord). Il représente environ 15% des résineux sur les Monts du Sommail Espinouse qui eux mêmes sont largement majoritaires.
Il aime les sols profonds. Arbre privilégié des peuplements irréguliers, car il se régénère bien sous le couvert d'un autre peuplement (pin sylvestre, feuillus). Sa croissance étant lente et craignant la sécheresse, on lui préfère les essences exotiques telles que le sapin de Nordman et bien sûr le douglas.
Sèche facilement, facile à façonner ... Beaupoli avec outil bien affuté.
Carcateristiques et definitions des parametres du bois
EPICEA
Essence autochtone dans les Alpes – Jura, appelé aussi Pin peuplier. On le reconnait à ses aiguilles rigides disposées en spirale. On distingue l'Epicéa sitka et l'Epicéa commun. Il peut atteindre 50m de haut et 300 ans.
Il fructifie à partir de 50 ans, tous les 2 à 8 ans.
Utilisations : poteaux téléphonique, échelles, charpente - caisserie / placage / emballage produits alimentaires (inodore et sans goût) / lutherie / pâte à papier / panneaux particules.
Introduit en plantation régulière durant les années de l'exode rural (étage montagnard). Il fut l'un des arbres de repeuplement les plus prisé en raison de son adaptation et de sa croissance rapide
Essence la plus répandue sur les Monts du Somail-Espinouze. Il représente 50% des résineux, eux même largement majoritaires.
Il souffre d'une mauvaise image en raison de plantations denses (forêts sombres et sans vie) et accusé d'appauvrissement du sol par acidification. L'espèce sitka a été atteinte par le desséchement. (du à l’insecte le scolyte).
D = 0,45. Résistant élastique.
A noter qu’en Autriche le sapin et l’épicéa sont employés sans traitement chimique.
Carcateristiques et definitions des parametres du bois
DOUGLAS
Essence introduite récemment => appelé aussi Pin d'Oregon. On le reconnait à ses aiguilles flexibles - aplaties (odeur de citronnelle). Très grand conifère au long fut, il peut atteindre plus de 50m et vivre 500 a 600 ans.
Compte tenu de ses qualités remarquables (taille - croissance - qualité), il devient l'arbre le plus planté en France, mais attention on n'observe plus d'oiseaux, ni de vie sur le sol dans les forêts où il n'est pas en mélange.
Utilisations : identique à l'Epicéa. Construction navale - bois immergés - bois déroulés - contreplaqué - menuiserie.
Légèrement plus présent sur la M.N, il représente environ 20% des résineux. Les futaies des Verreries de Moussan comptent parmi les plus productives de France.
Ne supporte pas les sols carbonate et argileux.
Absence de nœuds et de défauts, séchage sans déformation, ni fentes.D= 0,5.
Carcateristiques et definitions des parametres du bois
MELEZE
Essence autochtone dans les Alpes on l'appelle le pin de Briançon, introduite récemment sur le territoire. On le reconnait à ses aiguilles courtes en touffes. Il est le seul résineux à feuillages caduc. Il peut atteindre 30 à 35m et vivre 300 ans. Il fructifie après 80 à 100 ans (tous les ans).
Utilisations: Charpente - plancher - bardeaux - balustrades - menuiseries ext. et int.
Environnement profond, fixe les sols instables. La variété hybride qui pousse très rapidement a un bois ..?
Très peu présent pour l'instant.
Fil droit - tranche coloré – qualités mécaniques - résiste à l'humidité.
Carcateristiques et definitions des parametres du bois
PIN
Essence introduite récemment. On le reconnait aux aiguilles longues vertes groupés par 2 ou 3. Sa hauteur varie de 15 à 40m et vit 100 à 1000 ans. Plusieurs variétés existent dont le pin maritime (des Landes) le pin sylvestre, le pin à crochet, le laricio. Le pin sylvestre fructifie à partir de 30 ans (tous les 2 ou 3 ans).
Utilisations: Bois d'œuvre de qualité pour meubles - parquets - contreplaqué - charpente - construction navale - résine (colles, enduits, bonbons) - térébenthine (pin Maritime ou Sylvestre) – pignons (pin maritime).
Il représente entre 20 et 30% des résineux. Le Laricio et pin Noir sont les plus présents.
Les pins ne peuvent croitre à l’ombre.
Le pin Laricio tolère peu les sols carbonatés. Chenilles processionnaires sont très présentes sur le pin d’Alep.
Carcateristiques et definitions des parametres du bois
CEDRE
Le cèdre atlas originaire d'Afrique du Nord a été introduit en France dans les années 1850. Il peut atteindre 30 à 40 m avec une cime conique qui s'étale en vieillissant (il vit plusieurs siècles).
Sa fructification intervient 30 à 40 ans après son semis.
Planté en petite quantité il y a 40 ans, il pourrait remplacer le châtaigner dans les zones qui ne lui conviennent pas. On le trouve à present sur les sols arides.
Utilisations: Menuiserie – Charpente – poteaux - luthérie - essence
Il a besoin d'été chauds et craint les froids (-15°). Il préfère les sols profonds et frais, mais peut coloniser les sols arides et de calcaire fissurés.
Durable (résiste aux attaques d'insectes, champignons ...) pas de fentes et de retrait après séchage.
Carcateristiques et definitions des parametres du bois
C - Bibliographie et données complémentaires
Le bois et l’homme. 2003
(série de contributions)
Document IFN :
https://inventaire-forestier.ign.fr/
C2 - Essences – propriétés – usages
Histoire et légendes des arbres et arbustes. 2007
L’herbier Boisé (Bernard Bertrand).
Nos bois de midi Pyrénées.
Quelle essence pour quelle utilisation. 2012
Arborétum et la maison du Bois et du Jouet à MAZAMET.
Maisonboisjouet.eklablog.com
Sentier découverte à RIVEL.
Panneau pour chacune des essences.
Arbres.fr
Châtaigner
Guide de sylviculture du châtaigner en L.R. (85 p.) 2012
CRPF du Languedoc-Roussillon.
Forêt Entreprise n° 175 spécial châtaignier CNPF-IDF. mars 2007
« Technologie du châtaignier », Collectif pour le développement du châtaignier.
Forêts d’Occitanie n°7. sept 2018
Contribution à l’étude du châtaignier dans l’Arrond de St Pons. D. et Azais, 1921
Guide de gestion des taillis de châtaignier (Haut Cabardès et Haut Minervois). (20p.)
Douglas
Le douglas, de l’arbre à la maison LME n°92. mai 2016
Site internet douglas.
C3 - Acteurs (l'on se reportera à l'onglet: actions collectives )
Citons neanmoins parmi les ouvrages et sites identifiant les acteurs:
Vivre la forêt et le bois.
Portrait d’acteurs engagés RAF. 2014 – (109p.)
Exposition « La route du bois ».
Sites :
Laforêtbouge.fr (Annuaire et petites annonces)
Etf.edt-occitanie.org (entrepreneurs de travaux forestiers)
Guide-forestier.com/annuaire/les exploitants – et – entrepreneurs – forestiers
Arfobois.com
Prosylva.fr
CEEB Prix.
La charpente, mode d’emploi, Jean Louis Valentin 2012 (95p.)
L’hiver au bois, carnet d’un bûcheron Mathias Bonneau 2014 (53p.)
ABC Bois massifs structuraux FCBA Décembre 2012 -(5p.)
La maison écologique Finitions bois LME75 Juillet 2013.
(bardages et lambris).
Dossier Résineux, Quel diamètre de récolte Octobre 2015 (Forêt entreprise n°224).
Observatoire du métier de la scierie
Séminaire G. Bois du 25 mars 2016.
http://www.prosilva.fr/brochures/brochure_Rapport_GT_Seminaire_Gros_bois_25_mars_2016.pdf
Article revue MPF. Le bois du commerce d’antan 2006/2007 - (8 p.)
Le GABION
Le matériau bois. (séchage-retrait)
Une fois l’arbre à terre. Scieurs en scierie. Mathias Bonneau. 2016
Feuilles forestières / forêts d’Occitanie.
Fiches du CRPF.
Lettre d’info des communes forestières.
ARFOBOIS – PALMARES construction bois.
FCBA.
CNDB.